vendredi 20 mars 2009

Trop peu, trop tard, c'est comme le début de la fin...

Les 23 morceaux du Canadien de Montréal ont mal parus, hier soir. Bien mal parus. Bien sûr, quelques-uns comme les Latendresse et Lapierre, Tanguay et Halak, ont permis au Canadien d'offrir de belles illusions, pendant 3 périodes, mais une équipe de hockey professionnelle ne peut bâtir de matchs autour de 4 joueurs, si bons soient-ils.

Ce qui fait que, c'est ça qui est ça..................

Le Canadien se rapproche assûrément de la porte de sortie... arrière.

Beau centenaire.

Nous aurons amplement le temps de revenir sur le constat de cette saison, sur la sur-évaluation des joueurs, la sous-performance de plusieurs d'entre eux, sur la gestion humaine des dirigeants, mais une chose saute aux yeux, depuis le congédiement de Guy (c't'un vrai, c't'un guerrier, il a le CH tatoué sur le coeur, il a gagné la Coupe Stanley, c't'un capitaine; vous avez d'autres clichés à proposer parmi ceux entendus au cours des derniers jours ?):

Bob Gainey est le prochain à partir.

Du point de vue de Saint-Bob, le gamble (permettez-moi l'anglicisme) était en place et valait la peine d'être essayé.

Si on se positionne depuis le siège de Saint-Bob, on peut constater ceci: en général, le cliché veut qu'un groupe de joueurs dont l'entraîneur vient d'être congédié, va offrir à son nouvel entraîneur, une période de grâce d'environ deux semaines, question de se faire oublier un peu. Après tout, ils sont généralement les responsables de ce congédiement alors, vaut mieux s'y mettre au jeu, question de "montrer" que tiens! c'était la faute de l'entraîneur. Preuve à l'appui, les joueurs n'ont que d'éloges pour le nouvel entraîneur qui les comprend si bien, et que le mesage de l'ancien ne passait plus. Bref, un point pour M. Gainey.

Ensuite, Bob se dit, "après tout, c'est moi le Directeur Général et je signe leur chèque; ils ne vont pas m'en passer une!"

Puis, lorsque l'on regarde le calendrier à venir, toujours assis sur le siège soon-to-be éjectable de Saint-Bob, on voit qu'il reste 16 matchs, desquels environ 13 sont à la maison, ET contre des équipes disons, plus facile à battre (en théorie, mais la théorie est un gage d'espoir, parfois). En d'autres mots, j'aide mon cas en congédiant mon entraîneur.

De ce fait, je me dis aussi (je commence à me plaire sur ce siège!) que puisque nous sommes à Montréal, les joueurs vont vouloir se faire pardonner, vont jouer plus fort pour ne pas s'attirer les huer. Bref, mes agneaux vont ruer dans les brancards.

Enfin, nous sommes en plein dans la course; ils ne vont quand même pas se laisser distancer!! Que je me dis...

Finalement, j'amène Don Lever, que la moitié de l'équipe actuelle connaît, je garde Muller pour assurer le lien avec les joueurs et je joue de l'autorité morale.

Voilà mon... gamble.

Ehh bien le gamble de Saint-Bob fait patate. Et c'est tout ce que prouvent les derniers jours, les derniers matchs. Les gestes de la dernière année (je retourne jusqu'à mars passé) démontrent sans aucun doute que Bob Gainey a placé le Canadien dans cette position. Lui et son équipe de gestionnaire. Pas Guy Carbonneau.

Il m'apparaît évident que Bob Gainey sera le prochain à partir, qu'il démissionne ou qu'il soit congédié.

Et si mon verdict se confirme, le Canadien ne fera pas les séries... Sûr comme une défaite de Price...

Beau centenaire...

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