mardi 17 mars 2009

L'indécence a un nom: AIG

L'incompétence en a aussi un: Timothy Geithner.

À l'indécence quasi criminelle d'AIG qui en ces temps de crise, prouve à quel point une certaine diaspora de la finance reste résolument et viscéralement déconnectée de la réalité quotidienne de la majorité des américains et canadiens, et ne voit au bout de son nez et dans son portefeuille, que le gain et son appât, et se fout éperdument de la nécessité d'un minimum de conscience collective (d'autres dirait autrement, de se garder une petite gêne...) que commande une telle situation...

... semble se joindre l'incompétence de la Réserve Fédérale de New York et en son nom, Timothy Geithner.

Comment une si illustre entité, devant certainement être dotée d'une équipe d'analystes et de négociateurs chevronnées, peut-elle s'être fait littéralement passé un tel sapin. Était-ce pendant la période des fêtes ? Est-ce un Boy's Club qui donne un tape dans le dos, à un autre Boy's Club ?

Personne n'a vu ce qui se passait ? Personne n'a songé une minute à demander aux board de direction d'AIG: "en passant, à quoi vont servir les 170 millions de dollars que nous allons vous prêter?" Personne n'a demandé de comptes à rendre ? Personne ne s'est assuré de la responsabilité des dirigeants, de leur plan d'action ? Personne ne s'est assuré de l'application de cet emprunt ?

Ordinaire...

1 commentaire:

  1. Je trouves tes commentaires assez naifs... comme si quelqu'un pouvait encore penser que le domaine de la finance américaine n'était pas corrompu jusqu'à l'os...

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