lundi 6 avril 2009

Mea culpa, mea je n'oublie pas

Ça fait un moment, n'est-ce pas! Je voulais laisser aller le Canadien des Derniers Jours, avant de me commettre sur ce mea culpa. Et aussi, voir poindre les séries avant de laisser quelques jours passer avant d'aller installer le téléviseur dans la cour à regarder les séries pendant que verdit le gazon et gazouillent les enfants qui font leurs KKKKK (on a le choix des K) dans la rue.

À la lumière (car véritablement, il y a eu lumière(!) sur le Temple) des derniers événements, je me dois en toute honnêteté de formuler un sincère mea culpa!, aux joueurs du Canadien.

Les six dernières parties présentées par le Bleu-Blanc-Rouge ont redonné une bonne dose d'espoir et de ferveur, d'abord aux joueurs, et ensuite, aux amateurs. Et si le Canadien a gagné 5 de ses six derniers matchs, on peut avancer que le match de la défaite contre Buffalo fut certainement un de leur meilleur depuis bien longtemps. Comme quoi, tout n'est pas dans le résultat, mais dans la manière. Et à cet égard, bravo aux joueurs!

Mais comme si ce n'était pas assez, les joueurs ont décidé de tirer profit de ce programme qualifié d'avantageux par tout les experts, dans les 3 dernières semaines. Comme quoi la parité entre en ligne de compte, seulement lorsqu'on le veut bien, n'est-ce pas messieurs les experts ? Mais bon, les joueurs l'ont finalement utilisé à leur avantage, ce calendrier. Et pas à peu près! 6-2 contre Atlanta, 4-1 contre Chicago, 5-1 contre NY Islanders et le dernier à non moindre 6-2 contre Toronto-la-vilaine. Des victoires convaincantes contre des équipes de fond de division. Mais néanmoins convaincantes! Et c'est important pour le moral des troupes!

Maintenant, permettez-moi deux observations, car notez-bien que le Canadien va se présenter en séries contre les meilleurs, non contre les restants de poches que sont Atlanta, Toronto et Islanders. Or, si les derniers matchs nous ont révélé un nouveau trio absolument surprenant, nous allons voir quelle est leur véritable valeur face à des équipes comme les Bruins, les Rangers, Pittsburgh et en second plan, les Sénateurs. Après, nous pourrons avoir une véritable idée de leur valeur réel de trio de puissance.

Entre-filet:
où était-il ce trio depuis le début d'année? Koivu-Kovalev, c'est korrect maintenant? ils sont kopain-kopain? Je n'en ai rien à foutre que deux gars s'aiment-s'aiment, se parlent-se parlent pas, dans le vestiaire. Rien à foutre! Rien à foutre de excuses proférer par tout le monde à l'effet que ces deux joueurs ne se trouvent pas sur la patinoire. Ce sont, avec Tanguay, les trois meilleurs joueurs au monde. Sur la glace, vous êtes assez bon pour vous trouver! Cela dit, soyons justes avec les KK (pas les frères absents, les autres, les vieux). Ils ont un produit parfait pour réussir cette union de glace: Tanguay. Alex Tanguay est le chaînon manquant des deux KK. Comme passeur, ce joueur est à l'avant, ce que Markov est à la défense. Un magicien.
Entre-filet fermé.

Cela étant dit, les joueurs du Canadien nous auront offert, au cours des six derniers matchs, ce que nous nous attendions à voir depuis le début de la saison 2008-09. À cet égard et en ajout à mon mea-Culpa, je corrigerai le titre de mon topo du 20 mars en écrivant ceci: Trop peu, presque trop tard, ça a passé proche...

Avant que nous embarquions dans le belle aventure des séries, où tout est possible, j'espère qu'à ma décharge d'avoir eu l'honnêteté et la décence de présenter mon mea culpa à l'équipe, les joueurs et dirigeant, après les séries, aurons la décence de nous présenter leurs excuses, pour cette saison qui est passée à un morceau de tape de hockey de tomber à l'eau.

Laissons-nous transporter par le momentum actuel des joueurs; participons avec eux et encourageons-les à aller le plus loin possible. Fournissons-leur toute l'énergie nécessaire pendant ce difficile mais ô combien intense moment que sont les séries. Montrons au reste du monde du hockey quel est le meilleur endroit au monde où jouer au hockey, quand ça compte. Soyons Canadiens de Montréal ce printemps. C'est maintenant que ça compte. Et d'appuyer les joueurs comme nous savons le faire, leur montrera, ce à côté de quoi ils ont failli passer.

Et après les séries, nous prendrons quelques jours de répits, pour panser blessures au corps et à l'âme... avant de faire un retour sur l'année. L'année où tout a failli s'écrouler.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire